Lucky girls, Nell Freudenberger

Voici un recueil de nouvelles intéressants que je viens de finir. Je l'avais acheté au salon du livre de Paris, au stand Quai Voltaire, j'aime bien cet éditeur, c'est celui de Tracy Chevalier en édition française;

L'auteur, Nell Freudenberger a tout juste 35 ans. Diplômée d'Harvard, elle avait 28 ans quand le livre est paru aux USA chez Harper Collins. Elle a beaucoup voyagé en asie, c'est pour ça qu'elle traite dans chacun de ses livres de la différence de culture en orient et occident. Elle a reçu le PEN award pour ce recueil, avant de se faire remarquer avec son premier roman "Le dissident".

Dans Lucky Girls, elle a écrit cinq nouvelles, toutes des histoires d'américains vivant en Asie:

dans "Lucky Girls", c'est une jeune américaine qui est venue vivre à Delhi, a épousé un indien déjà marié, qui vient de mourir et la laisse seule face à sa belle-famille.

Dans "L'orphelin", une mère s'inquiète pour sa fille, partie à Bangkok. Elle fait le voyage avec son mari, se heurte à l'immensité et le bruit d'une asie colorée et bruyante.

Avec "La porte orientale", on suit une jeune américaine qui revient à Delhi sur les lieux de son enfance pour revoir son père malade.

Dans "le professeur particulier", on rencontre une jeune américaine qui vit avec son père à Bombay, et qui prend des cours chez un jeune indien, Zubin, fraîchement revenu d'amérique où il a étudié. Elle a envie de réussir le concours d'entrée à Berkeley pour rentrer à San Francisco, et aussi de coucher avec un garçon pour la première fois : elle jette son dévolu sur Zubin.

La dernière nouvelle "le dernier bastion" parle d'un écrivain américain et de ses aventures au Vietnam.

Mes préférées ont été "le professeur particulier" et "l'orphelin", parce qu'on se met vraiment dans la peau de ces familles expatriées un peu perdues là-bas, mais aussi quand elles rentrent au "pays", le problème de cette double-culture et incompréhension mutuelle parfois.

En tout cas dans ce livre des belles images, des odeurs brûlantes et  une envie de partir là-bas aussi!

Une critique en anglais, qui exlique qu'on ne peut que détester Nell parce qu'elle jeune, belle et a trop de talent! :

http://dir.salon.com/story/books/feature/2003/09/04/freudenberger/index.html