Salon du livre de Paris
Ma folle journée au Salon du livre de Paris en quelques lignes...
10h30. Le salon du livre de Paris, c'est mon paradis. Des livres partout, je suis comme une gosse dans un magasin de bonbons et je ne sais même pas par où commencer... Et encore, je n'y étais pas en plein samedi après-midi, quand tous les auteurs en vue étaient présents pour signer leur dernier livre à succès.
Non, moi, j'ai préféré y aller un mardi : je n'aime pas me battre pour m'approcher des livres, ça gâche tout le plaisir...
Alors, est-ce que c'était comme une immense bibliothèque, me demanderez-vous, curieux? (et vous avez bien raison)
Eh bien, oui et non. Plutôt comme une immense librairie. Le nombre de livres y étaient, les odeurs et le vieux papier des bibliothèques en moins, les couleurs et les nouveautés en plus. Ici, ils sont superposés, brillants, comme des stars apprêtées. Mais j'aime bien ce côté neuf, coloré.
Toutes les grandes maisons d'éditions rivalisaient de panneaux, de rayonnages attirants, de portraits grandeur nature de leurs écrivains vedettes. J'ai ainsi traîné parmi les romans de Gallimard, Phebus, Actes Sud, Quai Voltaire, Belfond, Robert Laffont, Le Seuil, P.O.L, Mercure de France.
La plupart des nouveautés exposées, je les connaissais déjà, soit je les avais lues ou présentées. Pas besoin de les acheter ici, il faudrait les porter toute la journée (eh oui, ça pèse, un livre, là c'est mon esprit pratique qui parle), à la fnac je peux trouver les mêmes. Non, ce que je cherche, c'est l'original, la nouvelle idée. Alors j'arpente. Je marche. Je regarde.
12h. J'ai fait à peu près le tour du salon (et fait 10 km, et bu 5 cafés pour tenir la longueur). En plus des grandes maisons d'édition les régions sont regroupées en plateforme pour représenter les petits éditeurs régionaux. Au stand Pays de la Loire je découvre les éditions d'Orbestier, Joca Seria et Cénomane. A celui de Bretagne, Terres de brume et Astoure. C'est une bonne idée ces stands régionaux, ça permet aux livres locaux de trouver une place dans un espace national.
13h. A présent je découvre les espaces radios et télés. France Culture et France Inter enregistrent en direct du salon, c'est intéressant de les voir travailler, moi qui débute en radio j'admire leur décontraction et leur élocution parfaite. Il y a aussi des espaces de livres numériques ( ça grrr désolée je n'arrive pas à m'y faire), je file aux espaces conférenes. A celui nommé "Place des livres" c'est l'heure du Speedreading, auteurs et journalistes viennnent présenter quelques idées de lecture; Le thème du jour : le polar. ça m'intéresse moyen mais je prends quelques notes.
Dommages, les conférences qui m'intéressent vraiment, notamment celle programmée entre Paul Auster et Salman Rushdie sont plus tard dans la journée, et les dédicaces aussi, je loupe Olivier Adam, Léonora Miano, JP Carrière et F Beigbeder.
14h30. Au moment où j'ai l'impression d'avoir fait le tour, je remarque des files devant des auteurs en dédicace. Camilla Läckberg, Peter James et Patricia Mac Donald, la reine du polar américain juste derrière Mary higgins clark. Impossible de résister, je file acheter un de ses livres et me glisse dans la queue.
J'ai préparé mes petites phrases en anglais, elle apprécie mais parle de toute façon un françs plus qu'honorable. Elle me fait une gentille dédicace en me souhaitant plein de bonnes choses pour mon écriture. Yeeaaahh! Merci Patricia!
Je lui tends une main tremblante et repart en rougissant.
Bilan: 1000 personnes croisées (dont 700 gamins en visite, merci les excursions scolaires)
1000 km A/R parcourus dans la journée
100 km à pied (aïe aïe aïe)
10 cafés ingérés
et... seulement 5 livres achetés (je vous en parle dès que je les ai lus, promis!)
Site officiel Salon du livre de Paris
