Prix Nobel de Littérature 2010
Le prix Nobel de Littérature a récompensé jeudi 7 octobre 2010 à Stockholm l’écrivain hispano-péruvien Mario Vargas Llosa.
De tous les prix qui sont décernés à l'échelle planétaire, c'est probablement la distinction qui est la plus convoitée. On le doit à un industriel et scientifique suédois, Alfred Nobel (1833-1896) qui a décidé de mettre sa fortune au service de la science, de la littérature et de la paix. Dans son testament, il indique que ses actifs devront être utilisés pour récompenser, chaque année, la personne qui a conféré à l'humanité le bienfait le plus important dans cinq disciplines : la physique, la chimie, la médecine ou la physiologie, la littérature et la paix. Les cinq premiers prix Nobel ont été décernés en 1901. L'attribution des prix se fait au début octobre.
Les membres de l'académie suédoise effectuent leur sélection annuelle dans le plus grand secret lors de leurs réunions hebdomadaires. La date de l'annonce elle-même n'est révélée que deux jours auparavant. En plus du prestige que lui confère le prix, le lauréat reçoit plus de 10 millions de couronnes (1,1 million d'euros).
Le prix Nobel de Littérature 2009 avait récompensé la romancière allemande d'origine roumaine Herta Müller qui, par sa prose empreinte de poésie, a élevé sa voix contre la dictature communiste de Nicolae Ceausescu tombée il y a tout juste vingt ans en 1989. L'écrivain Français Jean-Marie Le Clézio l'avait reçu en 2008. |
Mario Vargas LLOSA
Mario Vargas Llosa est un écrivain reconnu, régulièrement invité dans les universités du monde entier pour y donner des cours et des conférences.
Parmi les principaux romans de Vargas Llosa, on retiendra Conversation dans la cathédrale (1969), Pantaléon et les Visiteuses (1973), satire du fanatisme militaire et religieux au Pérou, l'Orgie perpétuelle (1975) et un roman semi-autobiographique, La tante Julia et le scribouillard (1977). Le roman La Guerre de la fin du monde (1982) qui traite de la politique brésilienne au XIXe s, connut un large succès public et critique, surtout en Amérique Latine. Citons aussi Qui a tué Palomino Molero (1986), roman consacré aux violences politiques au Pérou, l'Homme qui parle (1987) et Éloge de la marâtre (1988).
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