Tendre est la nuit, Gatsby le Magnifique de F.S Fitzgerald

 Francis Scott Fitzgerald, que l’on a vu reprendre vie dans l’excellent film de Woody Allen « Minuit à Paris », et que j’ai appris aussi à connaître sous la plume d’Hemingway dans « Paris est une fête » ou le prix Goncourt « Alabama Song » de Gilles Leroy.

Les deux livres de Fitzgerald que je préfère sont aussi les plus connus : « Gatsby le Magnifique » paru en 1925 et « Tendre est la nuit » paru en 1934.

Fitzgerald est comme Hemingway un des représentants majeurs de ceux qu’on a appelés la « Génération perdue », cette bande de jeunes écrivains et de peintre d’entre les deux guerres, qui menaient une vie de bohême à Paris. Il était marié à l’étonnante Zelda Sayre, une beauté du Sud profond d’Amérique avec qui il entretint une relation passionnée et destructrice. Ses œuvres n’ont pas vraiment été reconnues à leur juste valeur de son vivant, et il a été obligé pour survivre de devenir scénariste à Hollywood où il est mort ruiné à l’age de 44 ans en 1940. Sa femme, qui souffrait de passer au deuxième plan aux yeux du monde, fut internée pour schizophrénie les dernières années de sa vie, ce qui lui a inspiré le sujet de « Tendre est la nuit ».

Le résumé de « Gatsby le Magnifique » : Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes, c'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Personnage mystérieux installé à Long Island dans une somptueuse propriété, mille légendes courent sur son compte. Elles n'empêchent pas les gens chic, et moins chic, de venir en troupes boire ses cocktails et danser sur ses pelouses.
Gatsby le Magnifique joue la carte de l'éblouissement et des folles dépenses comme un appât pour ramener à lui Daisy, mariée à Tom Buchaman, un millionnaire qui, à la différence de Gatsby, n'a pas gagné sa fortune, mais en a hérité.
Le jour où l'espoir de reconquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin et Gatsby meurt, abandonné de tous, sauf de son voisin, Nick Carraway, le cousin de Daisy, qui nous révèle cette histoire.

J’avais peur de me lancer dans la lecture de Fitzgerald, parce que je m’étais imaginé que c’était une écriture très complexe, un peu comme peut l’être Hemingway parfois, mais non ; ça se lit même mieux, c’est intéressant et agréable, un régal pour tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux années folles et trépidantes qu’étaient la période de 1920 à 1930.

Le résumé de « Tendre est la nuit » : C’est l'histoire de Dick et de Nicole, dont nous faisons connaissance à travers les yeux émerveillés d'une jeune actrice qui ne résiste pas au charme de Dick. Ce couple très uni cache un secret. Nicole a été soignée par Dick, médecin psychiatre. L'amour qu'elle a porté à Dick a fait de leur union une nécessité. 

Il y a deux parties en fait dans ce livre : la première où, par les yeux de Rosemary la jeune actrice reconnue, on découvre cette bande d’américains installés sur la riviera, dont un couple que tout le monde admire : Dick et Nicole.  Et la deuxième, une fois qu’on suit seulement les aventures de Dick et Nicole et qu’on découvre leur secret. C’est un roman sur l’amour, la maladie mentale, mais aussi sur la manière de vivre en Europe pour les américains au début du siècle.

Bon voilà, Fitzgerald c’est un classique, mais il mérite de l’être, il gagne à être connu donc n’hésitez plus, ça se lit très bien sinon je ne vous le conseillerais pas vous commencez à me connaître !